tag:blogger.com,1999:blog-2393971645401207261.post5019963600564929409..comments2021-01-25T19:43:16.790+01:00Comments on Souvenirs des Carpates: Musique en SerbieAlain CFhttp://www.blogger.com/profile/03392131157785352442noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-2393971645401207261.post-54812537277675890852012-07-29T09:37:49.527+02:002012-07-29T09:37:49.527+02:00En effet. La Library of Congress est claire sur ce...En effet. La Library of Congress est claire sur ce point : http://id.loc.gov/authorities/names/n98104080.html .<br /><br />A noter que le drame <i>Koštana</i> a été représenté à Brno et à Prague au milieu des années 30 ( http://www.rastko.rs/isk/rpejovic-music_xviii-xx.html ), sans pour autant s'inscrire durablement au répertoire de ces scènes lyriques.Alain CFhttps://www.blogger.com/profile/03392131157785352442noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2393971645401207261.post-24917872732938043912012-07-26T22:46:08.076+02:002012-07-26T22:46:08.076+02:00En repassant sur cette page, je m'aperçois que...En repassant sur cette page, je m'aperçois que j'avais omis de t'indiquer l'origine des deux pages orchestrales de Petar Konjović, <i>Kestenova gora</i> et <i>Velika čočečka igra</i>. Il s'agit de deux interludes tirés de l'opéra <i>Koštana</i> (1934), une sorte de pendant serbe de "Carmen", dont l'action se situe dans la région de Vranje, au sud de la Serbie. Ils sont d'ailleurs souvent joués hors contexte avec une troisième pièce, <i>Sobina</i>, l'ensemble constituant le <i>triptyque symphonique Koštana</i>.Thanh-Tâmnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2393971645401207261.post-90135122227505136652009-11-02T13:57:19.912+01:002009-11-02T13:57:19.912+01:00Merci à toi, Thanh-Tâm, pour ces informations déta...Merci à toi, Thanh-Tâm, pour ces informations détaillées, qui offriront un complément de qualité aux lecteurs de cet article.<br /><br />Je précise ne pas porter de jugement sur Vasilije Mokranjac, ce qui n’aurait pas de sens, mais seulement sur son <i>Ouverture Dramatique</i>, qui mérite bien son nom, après tout. Je ne suis pas excessivement sévère à son sujet, pas plus que je ne suis excessivement indulgent à l’égard de l’autre Mokranjac, prénommé Stevan Stojanović. J’use simplement de mon regard (si j’ose dire) de mélomane pour faire partager mes découvertes et déconvenues. Je ne pense pas une seconde qu’il faille défendre une partition comme la fate et bedonnante <i>Ouverture Dramatique</i>, ne serait-ce que pour donner quelque crédibilité à un regard critique dont l’un des buts est d’éclairer l’amateur, et non de lui faire prendre des vessies pour des lanternes, fussent-elles serbes.<br /><br />Que V. Mokranjac ait fait mieux par ailleurs, on ne peut que s’en réjouir (les mauvaises langues ajouteront avec une pointe de cruauté : « ça, ce n’était pas si difficile »).<br /><br />Amicalement à toi,Alain CFhttps://www.blogger.com/profile/03392131157785352442noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2393971645401207261.post-906310179803548802009-11-01T18:15:12.181+01:002009-11-01T18:15:12.181+01:00Merci Alain pour cet article intéressant et expres...Merci Alain pour cet article intéressant et expressif, comme toujours !<br /><br />Ton jugement sur Vasilije Mokranjac est excessivement sévère mais il se base sur une partition, il est vrai, peu représentative de sa maturité. S'il ne fut jamais un avant-gardiste, il n'en développa pas moins un univers très personnel qui n'aurait guère pu voir le jour avant son époque. Les symphonies, en particulier la Quatrième et la Cinquième, sont assez saisissantes dans leur dramatisme très noir, très buriné. Le plus bref Poème lyrique a quelque chose de transcendant.<br /><br />Bien d'autres musiques serbes mériteraient une diffusion internationale. Ljubica Marić (1909-2003) commence à y accéder grâce, notamment, à la réédition par Chandos d'extraits d'un double CD paru en Serbie mais aussi aux efforts d'interprètes tels que Borislav Čičovački. Milan Ristić (1908-1982) est un "classique" de la musique orchestrale serbe d'après-guerre ; s'il peut sembler, lui aussi, s'être rabattu sur un langage relativement traditionaliste (la comparaison entre la bouillonnante et audacieuse 1e symphonie, de 1944, et la très classique 2e est assez instructive à cet égard), il n'en a pas moins exprimé un tempérament spécifique, intense, d'une grande clarté exempte de sentimentalité, qui rappelle parfois étonnamment certains climats de Holmboe (lequel, rappelons-le, fut très influencé par ses séjours en Roumanie). Sa 8e symphonie est d'une concision et d'une qualité d'écriture très remarquables. L'on trouve aussi des partitions d'une verdeur réjouissante, plus extravertie, chez Aleksandar Obradović (1927-2001). Rudolf Bruči (1917-2002), d'origine croate et qui réalisa l'essentiel de sa carrière à Novi Sad, connut son heure de gloire avec la très brillante Sinfonia lesta, qui remporta le Concours international Reine Elizabeth de Belgique en 1965 et fut enregistrée par Philips. Très séduisante, elle peut sembler se cantonner à un style post-bartokien virtuose et non problématique ; la Troisième symphonie, elle, se révèle bien plus austère, intérieure, d'une gravité essentielle et sa sombre force intérieure connaît peu d'équivalents dans le répertoire orchestral du dernier demi-siècle. Il serait intéressant de redécouvrir également son <i>magnum opus</i>, l'opéra Gilgamesh.<br /><br />Bien d'autres créateurs mériteraient d'être cités et surtout joués, comme par exemple Dušan Radić (1929), ancien enfant terrible de la musique serbe dans les années 1950. Je me contenterai ici d'attirer l'attention sur une oeuvre aussi ardente que secrète, d'aspect relativement simple mais singulièrement émouvante : <i>Horror Vacui</i> de Nataša Danilović. La brève analyse que j'en avais faite voilà quelques années est temporairement hors-ligne, j'en signalerai la nouvelle adresse dès que je la connaîtrai.<br /><br />Bien amicalement,<br /><br />Thanh-Tâm LêThanh-Tâmhttps://www.blogger.com/profile/11886963715990238257noreply@blogger.com