Quatre années durant, il étudie dans sa ville natale le violon avec Paul Hette et la théorie musicale avec son père Francisc Serafin Caudella. En 1853, il poursuit son instruction à Berlin. Hubert Riess est son maître de violon, Adolf Riess l'initie au piano et Karl Böhmer parfait sa science de la théorie musicale. Le virtuose du violon Henri Vieuxtemps le prend sous son aile en 1857, à Dreieschenheim. Eduard Caudella approfondit la maîtrise de son instrument à Paris (1857-1858), avec Lamber Massart et Delphin Allard, à Berlin où il retrouve Hubert Riess et enfin à Dreieschenheim et à Francfort, de nouveau avec Henri Vieuxtemps.
Il est violoniste à la cour du seigneur Alexandru Ioan Cuza de 1861 à 1864. Il dirige le Théâtre National (1861-1875) et l'Opéra italien (1870-1874) de Iaşi. Parallèlement à cette activité il enseigne le violon au Conservatoire avant d'en prendre la direction en 1893. Son action pédagogique s'exerce aussi à l'Université (esthétique musicale, 1875-1877), au Nouveau Lycée du Seigneur (1894-1895) et à l'Ecole Normale (1898) de cette ville.
Il réalise des tournées en Allemagne, en France et en Russie. Eduard Caudella publie des chroniques musicales et des études dans la presse roumaine locale et nationale, et collecte des mélodies populaires roumaines qu'il fait lui-même éditer.
Ses élèves se nomment Georges Enesco, Jean et Constantin Bobescu, Alexandru Zirra, Enrico Mezzetti, Ion Ghiga, Romeo Drăghici, Nicolae Zadri, Antonin Ciolan, Mircea Bârsan, George Baldovin, G. Marcovici, Teodor Stavri, Giuseppe Bonotti, Leon Brill, Iancu Filip, Sofia Musicescu, Athanasie Teodorini, Gheorghe Filip, Vasile Borteanu, etc.
Eduard Caudella compose vingt-deux ouvrages lyriques dont les opéras Faust (1885), Petru Rareş (1889) et Antigona (1920) d'après Sophocle. Hormis un Concerto pour violon et orchestre en sol mineur dédié à Georges Enesco (1915) et un Concertino (1918) pour le même effectif, sa musique symphonique n'aborde aucune grande forme et est représentée par diverses partitions de modeste ampleur (fantaisies, ouverture Moldova de 1913, etc.), tout comme sa musique de chambre, privilégiant les pièces courtes pour piano (Doina, Sîrba...) ou duo instrumental (Souvenirs des Carpates, fantaisie sur des chants populaires roumains pour violon et piano, 1915). Il écrit cependant un Quatuor avec piano (1914), un Quintette pour piano, deux violons, alto et violoncelle (1912) et un Sexuor Idylle champêtre (O idilă cămpenească) pour piano, flûte, clarinette, cor, basson et contrebasse. Ses recueils de chant choraux (Poporul nostru, 1915) exaltent volontiers le sentiment patriotique alors que ses nombreuses mélodies (Mamă, sur des vers de Carmen Sylva, 1905 ; Chanson d'automne d'après Paul Verlaine, 1915) s'apparentent à la musique de salon.
Il est violoniste à la cour du seigneur Alexandru Ioan Cuza de 1861 à 1864. Il dirige le Théâtre National (1861-1875) et l'Opéra italien (1870-1874) de Iaşi. Parallèlement à cette activité il enseigne le violon au Conservatoire avant d'en prendre la direction en 1893. Son action pédagogique s'exerce aussi à l'Université (esthétique musicale, 1875-1877), au Nouveau Lycée du Seigneur (1894-1895) et à l'Ecole Normale (1898) de cette ville.
Il réalise des tournées en Allemagne, en France et en Russie. Eduard Caudella publie des chroniques musicales et des études dans la presse roumaine locale et nationale, et collecte des mélodies populaires roumaines qu'il fait lui-même éditer.
Ses élèves se nomment Georges Enesco, Jean et Constantin Bobescu, Alexandru Zirra, Enrico Mezzetti, Ion Ghiga, Romeo Drăghici, Nicolae Zadri, Antonin Ciolan, Mircea Bârsan, George Baldovin, G. Marcovici, Teodor Stavri, Giuseppe Bonotti, Leon Brill, Iancu Filip, Sofia Musicescu, Athanasie Teodorini, Gheorghe Filip, Vasile Borteanu, etc.
Eduard Caudella compose vingt-deux ouvrages lyriques dont les opéras Faust (1885), Petru Rareş (1889) et Antigona (1920) d'après Sophocle. Hormis un Concerto pour violon et orchestre en sol mineur dédié à Georges Enesco (1915) et un Concertino (1918) pour le même effectif, sa musique symphonique n'aborde aucune grande forme et est représentée par diverses partitions de modeste ampleur (fantaisies, ouverture Moldova de 1913, etc.), tout comme sa musique de chambre, privilégiant les pièces courtes pour piano (Doina, Sîrba...) ou duo instrumental (Souvenirs des Carpates, fantaisie sur des chants populaires roumains pour violon et piano, 1915). Il écrit cependant un Quatuor avec piano (1914), un Quintette pour piano, deux violons, alto et violoncelle (1912) et un Sexuor Idylle champêtre (O idilă cămpenească) pour piano, flûte, clarinette, cor, basson et contrebasse. Ses recueils de chant choraux (Poporul nostru, 1915) exaltent volontiers le sentiment patriotique alors que ses nombreuses mélodies (Mamă, sur des vers de Carmen Sylva, 1905 ; Chanson d'automne d'après Paul Verlaine, 1915) s'apparentent à la musique de salon.
Sources
- Viorel Cosma, Muzicieni din România, vol. 1, Editura muzicală, Bucureşti, 1989 - ISBN 973-42-0015-1
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