Au Conservatoire de Bucarest (1960-61, 1964-69), H. Rădulescu suit les cours de Tiberiu Olah (composition), Ştefan Niculescu (forme musicale) et Aurel Stroe (orchestration). Dès 1969 il rejoint Paris où il se spécialise dans le domaine de la musique spectrale. Il devient alors citoyen français. En Allemagne, il s'intéresse aux développements de la musique contemporaine (Cologne, Darmstadt).
Il est professeur à l'institut Notre Dame des Champs Elysées de la capitale française, enseigne l'analyse et la composition à l'Université d'Ottawa, au Canada (1973). En 1983, il fonde l'ensemble European Lucero. Il donnera le même nom Lucero au festival qu'il étrenne à Paris en 1991.
En tant que compositeur, H. Rădulescu rejoint la résidence DAAD de Berlin (1988-89), obtient la saison suivante des bourses de San Francisco, Venise et Rome, puis en 1992 du gouvernement français (bourse l'Année Sabatique). Cette même année, il est honoré du premier prix de composition.
Installé à Clarens en Suisse, il retrouve en 2004 son pays natal pour donner des master classes à l'Université de Brasov.
H. Rădulescu était aussi pianiste de talent, peintre et poète estimé.
Musique symphonique
Music for Taaroa (Prayer, Revelation, Ritual) op. 7 (1972), pour 59 solistes
Fountains of Sky, op. 16 (1973)
Infinite to be cannot be infinite, infinite not to be can be infinite, op. 33 (1982), pour 8 quatuors ou 128 cordes, chacune d'entre elles étant accordée de façon unique
Concerto pour piano et orchestre "The Quest"
Musique de chambre
Introito, ricercare, sonare op. 4 (1969) pour quatuor à cordes
Cradle to Abyses, op. 5 (1972), pour piano
Vies pour les cieux interrompus, op. 6 (1972), pour quatuor à cordes et deux pianos préparés par électronique
Flood for the Eternals Origins, op. 11 (1972), musique plasmatique pour ensemble
Everlasting Longings, op. 13a (1972), pour 24 cordes
Shall be lifted, nevermore !, op. 17b (1973), pour harmonium et quatuor de saxophones
Twilight Intricacy, op. 21 (1973), pour 13 contrebasses et 97 interprètes
Thirteen Dreams Ago, op. 23 (1974), pour soprano, compositeur, 5 vents et 6 percussions
The Outer Time ; These Occult Oceans ; Beydons's Aura ; The Inner Time, pour 5 clarinettes
Christe Eleison, pour orgue
Where Beyond, op. 55 (1984) pour flûte
Lux Animae (1999), pour violoncelle spectral
Sonate dupa Lao Tze, quatre sonates pour piano
Dr. Kau Hong's Diamond Mountain VI, op. 77 (2000), pour 61 gongs spectraux et violon solo (accordé selon la manière spectrale).
Musique vocale
Do emerge ultimate silence, op. 30 (1999), pour 34 voix d'enfants
Sonetto di Dante (1973), pour basse et violoncelle
Sources
- Viorel Cosma, Muzicieni din România, vol. VIII, Editura muzicală, Bucureşti, 2005 - ISBN 973-42-0404-1
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