Ses études musicales commencent à Munich avec le professeur Mittag (piano, théorie et solfège) puis au Conservatoire de cette ville à compter de 1918. Il y reçoit l'enseignement du professeur Katana (piano) et de Beer Walbrunn (harmonie, composition, contrepoint). De 1920 à 1923 il est inscrit au Conservatoire de Leipzig. Paul Graener l'instruit dans le domaine de la forme musicale et le perfectionne en composition, Otto Lohse lui enseigne l'art de la direction d'orchestre et Dag Martinsen approfondit son jeu de piano. Ionel Perlea étrenne sa carrière de chef symphonique le 17 octobre 1919 avec la Philharmonie de Bucarest. Il est nommé chef répétiteur de l'Opéra de Leipzig (1922-1922), de Rostock (1923-1925), chef de l'Opéra de Cluj (1927-1928) puis de l'Opéra de Bucarest (1928-1932, 1936-1944) dont il assume aussi la direction en 1929 et 1930. Pendant la saison 1935-1936 il est titularisé au poste de premier chef de l'Opéra. De 1936 à 1944, il dirige l'orchestre de la Radio de Bucarest et enseigne la direction d'orchestre au Conservatoire (1941-1944). Il est également nommé un temps (1940) chef de l'Orchestre de l'Association de la Jeunesse Chrétienne dans la capitale roumaine.
Après guerre, il est nommé à la tête de l'Académie Sainte Cécile de Rome (1945-1947) puis de l'orchestre symphonique de Bamberg, jusqu'en 1949.
En tant que chef lyrique, on trouve son nom à la Scala de Milan (1946, 1950-1952), à l'Opéra de San Francisco (1950), au Festival de San Antonio au Texas (1951). De 1952 à 1957 Ionel Perlea est le chef du Connecticut Symphony Orchestra.
De multiples tournées le font connaître en Europe, en Amérique du Nord et en Argentine. Il participe à de nombreux festivals. La firme RCA Victor lui confie l'enregistrement intégral des opéras de Puccini, ainsi que des oeuvres de Verdi, Wagner, Donizetti, etc. Pour les labels Vox et Remington il grave un abondant répertoire symphonique.
Une congestion cérébrale laisse paralysée la partie droite de son corps. De 1967 à sa mort il ne dirige plus qu'avec la main gauche. En mai 1969, il réapparaît ainsi dans la capitale roumaine, au pupitre de la Philharmonie George Enesco.
En 1926, il reçoit le premier prix du concours de composition George Enesco. Son catalogue est toutefois de taille restreinte : une Symphonie en do majeur, op. 17 (1951), une Symphonie Concertante pour violon et orchestre op. 14 (1968) et quatre autres opus symphoniques constituent son héritage dédié à l'orchestre. Sa musique de chambre, entièrement écrite avant 1924, n'est représentée que par une pièce pour piano, une Sonate pour violon et piano, un Quatuor à cordes (Un cvartet vesel op.10, "un quatuor joyeux", 1923) et un Quintette avec piano (1919). Il n'aborde la mélodie qu'avec ses Trei lieduri de 1919. Cet éminent spécialiste de l'art lyrique, connaissant par coeur la partition des Maîtres chanteurs ou du Chevalier à la Rose, n'a pas écrit d'opéra.
Sources
Après guerre, il est nommé à la tête de l'Académie Sainte Cécile de Rome (1945-1947) puis de l'orchestre symphonique de Bamberg, jusqu'en 1949.
En tant que chef lyrique, on trouve son nom à la Scala de Milan (1946, 1950-1952), à l'Opéra de San Francisco (1950), au Festival de San Antonio au Texas (1951). De 1952 à 1957 Ionel Perlea est le chef du Connecticut Symphony Orchestra.
De multiples tournées le font connaître en Europe, en Amérique du Nord et en Argentine. Il participe à de nombreux festivals. La firme RCA Victor lui confie l'enregistrement intégral des opéras de Puccini, ainsi que des oeuvres de Verdi, Wagner, Donizetti, etc. Pour les labels Vox et Remington il grave un abondant répertoire symphonique.
Une congestion cérébrale laisse paralysée la partie droite de son corps. De 1967 à sa mort il ne dirige plus qu'avec la main gauche. En mai 1969, il réapparaît ainsi dans la capitale roumaine, au pupitre de la Philharmonie George Enesco.
En 1926, il reçoit le premier prix du concours de composition George Enesco. Son catalogue est toutefois de taille restreinte : une Symphonie en do majeur, op. 17 (1951), une Symphonie Concertante pour violon et orchestre op. 14 (1968) et quatre autres opus symphoniques constituent son héritage dédié à l'orchestre. Sa musique de chambre, entièrement écrite avant 1924, n'est représentée que par une pièce pour piano, une Sonate pour violon et piano, un Quatuor à cordes (Un cvartet vesel op.10, "un quatuor joyeux", 1923) et un Quintette avec piano (1919). Il n'aborde la mélodie qu'avec ses Trei lieduri de 1919. Cet éminent spécialiste de l'art lyrique, connaissant par coeur la partition des Maîtres chanteurs ou du Chevalier à la Rose, n'a pas écrit d'opéra.
Sources
- Viorel Cosma, Muzicieni din România, vol. VII, Editura muzicală, Bucureşti, 2004 - ISBN 973-42-0366-5
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